2025
Pas d’actualité en 2025.
2019-2024
Les anti-choix sont très présents sur la scène politique : en mai 2018, pour justifier une politique nataliste, Lorenzo Fontana, Président de la Chambre et membre du parti d’extrême droite « Lega », a déclaré que « l’avortement est la première cause de féminicide dans le monde ».
En août 2020, le ministère italien de la Santé a modifié les modalités d’accès à l’IVG médicamenteuse, en supprimant l’obligation d’hospitalisation de trois jours. La même année, des « cimetières à fœtus » ont provoqué une polémique. Ces cimetières sont entretenus par les mouvements anti-choix sans l’accord des femmes qui ont avorté. Leur nom est exposé à la vue de tous sur une tombe, alors que la loi sur l’avortement consacre l’anonymat des femmes.
En 2022, un conseiller d’extrême droite dans le Piémont a proposé de donner 4000 € aux femmes qui n’avorteraient pas. Cette proposition a été critiquée et finalement refusée.
Depuis octobre 2022, Giorgia Meloni, la cheffe du parti postfasciste Fratelli d’Italia est la présidente du Conseil des ministres. Elle a affirmé à de multiples reprises vouloir relancer la natalité et préserver « l’italianité ».
En avril 2024, le gouvernement Meloni a adopté un amendement autorisant les groupes anti-choix à accéder aux cliniques d’avortement. Ce texte s’est glissé dans un décret portant sur la mise en œuvre du plan de relance européen post-Covid. Pour le gouvernement, cette mesure répond à l’objectif de la loi de 1978 en donnant aux femmes la possibilité de réfléchir avant de décider de mettre un terme à leur grossesse.