Islande

En bref:

Accès garanti

IVG autorisée jusqu’à 22 semaines de grossesse avec des exceptions en cas de viol, risques pour la santé de la femme et anomalie fœtale.

Pas de délai d’attente obligatoire.

Application de sanctions pénales à l’égard des femmes et des soignant·e·s si toutes les conditions ne sont pas respectées.

Infos

En septembre 2019, une loi historique sur l’IVG autorisant l’avortement jusqu’à 22 semaines de grossesse, quelles que soient les circonstances, est entrée en vigueur.

Elle améliore également le sort des mineures, qui ne sont plus tenues de fournir un consentement parental.

Au-delà de 22 semaines, l’IVG est possible pour des raisons médicales (par exemple, en cas d’anomalies fœtales ou de menace pour la vie ou la santé) avec l’autorisation de deux médecins.

Les frais d’avortement sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale, mais la visite chez le médecin n’est pas remboursée.

Dans le cas où l’interruption volontaire de grossesse serait pratiquée en dehors des conditions légales, des sanctions pénales s’appliquent :

  • Pour la femme : le non-respect de la loi est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
  • Pour les soignant·e·s. : le non-respect de la loi est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à quatre ans.

L’Islande est l’un des rares pays où les soignant·e·s n’ont pas l’autorisation de refuser de pratiquer une IVG.

Actualités

2019-2025

Pas d’actualité.