2025
Pas d’actualité.
2019-2024
En août 2020, l’Assemblée nationale a voté en faveur du projet de loi sur la bioéthique incluant la « détresse psychosociale » comme une cause de « menace grave pour la santé» justifiant un avortement pour raisons médicales. Avant l’allongement de la durée légale de l’IVG à 14 semaines, voté en 2022, entre 3000 à 5000 femmes se rendaient chaque année à l’étranger pour avorter. Le 4 mars 2024, le Congrès des deux chambres du Parlement a voté en faveur de l’inscription dans la Constitution « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » (art. 34). La France est devenue le premier pays au monde à constitutionaliser l’IVG.
Les mouvements anti-choix restent très présents en France. Chaque année pour l’anniversaire de la loi Veil de 1975, une « Marche pour la vie » est organisée par des groupes catholiques et conservateurs. Rappelons qu’en 2015, la Conférence des évêques de France a critiqué publiquement la campagne d’information sur l’IVG du gouvernement. En 2023, le mouvement « Les survivants » a apposé des autocollants anti-choix sur les vélos parisiens.
Peu de professionnel·les pratiquent l’IVG ce qui aggrave le nombre de déserts médicaux et entrave l’accès à l’IVG pour de nombreuses femmes vivant hors des centres urbains. 17,2 % des avortements en France sont réalisés hors du département de résidence des femmes.