2019-2025
Pas d’actualité.
IVG autorisée jusqu’à 12 semaines de grossesse avec des exceptions en cas de viol, risques pour la santé de la femme et anomalie fœtale.
Pas de délai d’attente obligatoire.
Application de sanctions pénales à l’égard de la femme et des soignant·e·s si toutes les conditions ne sont pas respectées.
Existence de pressions politiques et religieuses restreignant l’avortement
L’IVG est autorisée jusqu’à 12 semaines de grossesse depuis 1990 à la demande de la femme, et jusqu’à 20 semaines après l’accord d’une commission médicale si la femme souffre d’une maladie qui peut mettre en danger sa vie ou celle du fœtus. Après 20 semaines, l’IVG est autorisée si la vie de la femme est en danger ou pour malformation fœtale sévère. L’avortement médicamenteux est possible à domicile. Il n’y a pas de base juridique à l’objection de conscience, qui n’est donc légalement pas permise.
L’IVG est gratuite pour les moins de 16 ans et pour les plus de 35 ans, sur indication médicale et en cas de viol.
Bien que la loi garantisse l’accès à l’IVG jusqu’à 12 semaines, de fortes pressions sociales, politiques et religieuses stigmatisent le recours à l’avortement. Celui-ci est généralement présenté par le gouvernement comme la cause de la crise démographique, et l’Église orthodoxe le considère comme un crime. En conséquence, peu de soignant·e·s pratiquent des IVG.
Pas d’actualité.