2025
Pas d’actualité.
2019-2024
Lors de la pandémie COVID-19, le pays a connu un recul alarmant dans l’accès à l’IVG. Il a été demandé aux hôpitaux d’arrêter les opérations chirurgicales non urgentes en ce compris les avortements. Les données montrent qu’au plus fort de la crise, seuls 11 des 280 hôpitaux du pays pratiquaient des IVG.
En 2021, une étude a révélé que près de la moitié des 171 hôpitaux interrogés ne pratiquent pas d’IVG, dont 51 pour raisons religieuses. L’accès à l’avortement demeure donc restreint, surtout pour les femmes en situation de précarité. La pression exercée par les groupements anti-choix est présente partout : auprès des médecins, des autorités, des partis politiques et même dans l’espace public. Des « centres de crise pour les grossesses » ont également vu le jour. Une étude plus récente menée entre novembre 2023 et février 2024 par l’Association des sages-femmes indépendantes fait état de chiffres plus élevés: 63 % des hôpitaux publics ne pratiqueraient pas d’avortements à la demande.