2025
Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, qui s’appuie sur les données du ministère de la Santé espagnol, 2525 femmes portugaises ont franchi la frontière pour recourir à l’IVG en dehors du Portugal entre 2019 et 2023.
2019-2024
Les mouvements anti-choix et conservateurs catholiques exercent toujours une forte influence dans le débat public. En février 2024, le vice-président du Parti populaire (CDS-PP), Paulo Núncio, alors candidat pour la circonscription de Lisbonne aux élections législatives de mars 2024, a défendu la nécessité de prendre des mesures pour limiter l’accès à l’avortement et réclamant un nouveau référendum sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), lors d’un débat promu par la « Fédération portugaise pour la vie ». Désormais élu député et nommé chef de groupe de son parti au Parlement, il a toutefois affirmé que les modifications de la loi sur l’avortement ne seront pas un enjeu pour cette législature.