2025
Pas d’actualité.
2019-2024
Depuis 2022, la loi sanctionne l’entrave, l’intimidation ou le harcèlement des femmes ou des professionnels autour des cliniques, par une peine de prison de 3 à 12 mois, ou travaux d’intérêt général, ou une interdiction d’approcher ou de communiquer avec la victime ou de se rendre près des cliniques, pour une durée de 6 mois à 3 ans.
En 2023, une nouvelle réforme a renforcé l’égal accès à l’avortement dans les hôpitaux publics de toutes les communautés autonomes. La loi a introduit des mesures telles que la garantie de l’allocation de ressources économiques aux hôpitaux publics, la création dans chaque communauté d’un registre de médecins objecteurs de conscience, dans le but d’améliorer l’organisation et la continuité du service au sein d’une même communauté, l’autorisation aux mineures d’avorter sans l’accord de leurs parents dès l’âge de 16 ans et enfin la suppression du délai de réflexion obligatoire. Cette même année, la loi espagnole sur l’avortement, en vigueur depuis 2010, a été jugée conforme à la Constitution par le Tribunal constitutionnel espagnol, rejetant ainsi un recours déposé par le Parti populaire (PP) de centre droit en 2012.
En 2024, un an après cette réforme, des enquêtes démontrent un non-respect de la loi par plusieurs hôpitaux publics qui continuent de réorienter les femmes vers des cliniques privées, parfois situées en dehors de la communauté. Ces enquêtes révèlent également que plusieurs communautés autonomes tardent à établir le registre d’objecteurs de conscience.