Danemark

En bref:

Accès garanti

IVG autorisée jusqu’à 18 semaines de grossesse avec des exceptions en cas de viol, risques pour la santé de la femme et anomalie fœtale.

Pas de délai d’attente obligatoire.

Application de sanctions pénales à l’égard de la femme et des soignant·e·s si toutes les conditions ne sont pas respectées.

Infos

L’IVG est permise jusqu’à la 18e semaine de grossesse. L’IVG est possible jusqu’à 22 semaines uniquement en cas de viol, d’inceste ou d’indications médicales ou sociales, une commission composée de gynécologues, travailleur·euses sociaux·ales et psychologues doit alors donner son accord.

Les mineures doivent obtenir le consentement de leurs parents. Des récents débats ont envisagé d’autoriser l’IVG sans l’accord des parents à partir 15 ans.

Le coût d’une IVG est intégralement pris en charge par l’État.

Actualités

2025

À partir du 1er juin 2025, mise en vigueur d’une réforme élargissant l’accès à l’avortement : délai légal passe de 12 à 18 semaines, sans consentement parental entre 15 et 17 ans (autonomie médicale).

2019-2024

Jusqu’en 2018, le parlement danois était officiellement responsable de la législation sur l’avortement.

Ce n’est que récemment que les députés des îles Féroé ont récupéré la responsabilité de la législation sur leur territoire. Selon le ministre des Affaires sociales, M. Nolsø, c’est la principale raison pour laquelle le gouvernement local devrait bientôt modifier les règles relatives à l’avortement, même si ce n’est pas une priorité du gouvernement.

En mai 2024, le gouvernement a conclu trois grands accords politiques qui visent à étendre le délai légal pour recourir à l’IVG jusqu’à 18 semaines et à remplacer les cinq consultations régionales sur l’avortement par un conseil national qui permettra de renforcer la sécurité juridique des femmes en garantissant une pratique uniforme et transparente dans tout le pays pour les décisions en matière d’avortement tardif et d’éviter ainsi les différences régionales. Parallèlement, ces accords prévoient que les jeunes de 15 à 17 ans aient désormais la possibilité d’avorter sans le consentement de leurs parents.

Ces nouvelles règles en matière d’avortement seront mises en œuvre par le biais d’une modification de la loi sur la santé.

Le projet de loi a été présenté au cours de la période 2024-25 et est entré en vigueur le 1er juin 2025.